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Un nombre parlant
Avant, c’était « 22, v’là les flics ! » Maintenant, on pourrait dire « 23, v’là la Covid ! » Non, je ne suis pas le coût moyen hebdomadaire en masques pour un collégien, un lycéen ou un salarié (encore que…), ni celui du futur vaccin ou un quelconque nombre de victimes ou de malades en réanimation mais cet horaire totalement arbitraire auquel doivent désormais fermer bars et restaurants à Marseille.
J’aurais pu être 20 heures ! Et là, à part du « vin, du hash et du vin » cher à Groland, il n’y aurait pas eu grand-chose pour nous consoler. 23 heures, ça se rapproche de la permission de minuit pour un adolescent et, comme une Cendrillon adepte du « binge drinking », on s’empresse de se mettre la tête à l’envers avant que le carrosse ne redevienne citrouille.
Mais attention aux excès ! Car après moi, c’est pas le déluge mais les amendes, la fermeture administrative… Allez, un dernier pour et sur la route ! Car à voir les mesures se mettre en place, avec le port du masque qui n’était obligatoire que dans certains quartiers et juste après 18 heures et qui l’est désormais partout et tout le temps, la circulation du coronavirus semble obéir à de drôles d’horaires et il a de drôles de mœurs. Virus, c’est pas une vie !