« I have a dream »
« Notre quartier s’est vraiment dégradé, au niveau du cadre de vie mais aussi des relations entre les gens. Avant, on laissait la porte de nos appartements ouverte ; aujourd’hui, les mentalités ont changé. On a connu un centre social familial et convivial qui proposait beaucoup d’activités. Ce n’est plus le cas. Certains habitants ne savent même pas qu’il existe. Il n’y a plus grand chose pour les ados. Depuis 2017, le collectif « I have a dream » s’est créé, il lutte contre la discrimination faite aux jeunes. On est une dizaine d’actifs pour essayer de faire changer les mentalités. » Ynes, 23 ans, et Intissar, 24 ans
« Il faut donner de l’éducation et apprendre le respect aux jeunes, leur inculquer que toute chose a une conséquence. On parle beaucoup de liberté mais il y a aussi vivre en paix qui est important. Il faut également donner plus de moyens aux quartiers. Il faut que tout le monde s’y mette. » Dolores, 72 ans, retraitée.
« Il y a beaucoup de chômage dans les quartiers. Pourquoi on ne crée pas d’emplois dans nos quartiers plutôt que dans le centre ville ? Il faut créer un tissu économique ici pour arrêter que l’on se paupérise. » François, 49 ans, technicien d’affichage publicitaire.
Propos recueillis par S. R.