Joyeuse année Covid'22 !
2022 est brumeux, tu as beau savoir que le soleil est derrière ces fines particules d’eau densifiées, c’est déboussolé et aveuglé que tu avances sur un chemin, plein de craintes et de réserves, soutenu par l’espoir de ne pas glisser, malencontreusement, sur une aiguille… Pourtant il y a de la poésie dans tout ça, Baudelaire ne disait-il pas : « Comme il est doux, à travers les brumes, de voir naître l’étoile… » Plus sombre et froide est la nuit, plus grande est la joie de revoir le jour et son astre.
2022 sera-t-elle encore empreinte de liturgie ou de rébellion vaccinale ?
On nous avait promis la sortie de l’urgence sanitaire après 70 % de personnes majeures vaccinées en France en 2021 et ce ne fut pas le cas. 2022 sera-t-elle l’année de la vraie sortie avec 95 % de personnes vaccinées du fœtus au doyen à jour de leur 9e dose ? Oui, nous l’espérons !
Et enfin, fini les débats infinis entre pro et anti, entre maris, femmes et enfants, frères et sœurs, même au café ou dans les salles de rédaction, fini !
La suspicion planant sur les grands laboratoires et leurs casseroles pour fraudes !
Fini la remise en question du conseil sanitaire dont on aurait, de toute façon, pas pu voir le contenu des débats avant 50 ans et celle du conseil scientifique et de leurs soi-disant conflits d’intérêts.
Fini le passe politique… Oups, pardon, le passe sanitaire et scientifique qui, tel une lettre cachetée du sceau d’un pape en période d’inquisition, a conduit nos vies pendant de trop nombreux mois.
Les soupçons d’indécence qui planaient sur les contrats entre les États et les sauveurs de l’humanité que sont Bioman’tec Pfizer, Wonder Moderna, Astro boy Zeneca et Don Johnson&Johnson, ils seront enfin reconnus pour leur dévouement désintéressé.
Fini les escrocs qui nous vendaient des poudres de perlimpinpin testées en double aveugle avec des études à l’appui, on sait que c’était du bidon nom de Zeus !
Fini aussi les remises en question des études menées par nos Grands de l’industrie Pharmaceutique sur leurs vaccins. Eux, au moins, ils ont tellement été inoculés que s’il y avait des problèmes on le saurait !
Fini les docteurs qui n’ont pas voulu de la Sainte piquouse, crapules en blouse blanche.
Les surcharges hospitalières, on va enfin pouvoir reprendre un dégraissage de routine.
Et surtout fini les masques, mais rassurez-vous, amis nostalgiques au comportement Pavlovien, vous pourrez toujours le remettre, sur ordonnance, en cas de crise aiguë de manque avéré.
Bref, grâce à tous les bienfaiteurs de l’humanité, fini le Covid. On va pouvoir enfin arrêter la guerre des chiffres et des lettres.
Bon, vaccinés ou pas, je sais que vous attendez une recette… Alors je vous en propose une à base de pastèque à confire, également appelée citre, un trompe-l’œil utilisé par l’industrie alimentaire qui fait passer des tranches de cette cucurbitacée injectées de colorants pour de vrais fruits confits et vendus comme tels sur vos gâteaux des rois.
Et, surtout, n’y voyez aucune analogie avec notre industrie médiatique.