Le grand test : meeting d'Yvon Berland (LREM)
Fiche technique
• Note technique : 7/10
– Qui, où, combien, quand : Yvon Berland le 5 mars à l’auditorium du palais des congrès du Parc Chanot à Marseille. Environ 450 personnes. 500 maximum.
– Le style de la salle : plutôt cosy, l’auditorium dispose de 800 places.
– Le style du public : majoritairement des quinquas et des sexagénaires. Des jeunes tout de même, bien souvent au style de startupper. Une rangée de Comoriens aussi, qui détonne un peu avec le reste de la salle. Et une dame au visage particulièrement refait.
– Le nombre de journalistes : une quinzaine.
– Le nombre de policiers : une petite dizaine de robocops à l’entrée du Parc.
– durée : 1h30 environ.
• Note artistique : 4/10
– La promesse de campagne : « la Vague », une promenade aménagée pour cyclistes et piétons le long du littoral de l’Estaque aux Goudes, sans préciser comment elle traverserait le port autonome de la ville… Sinon refaire les écoles. Mais sans préciser avec quel argent.
– La musique d’entrée : Inconnue au bataillon, une instrumentale très macronienne, peut-être créée par un algorithme.
– La meilleure punchline : Saïd Ahamada, député et tête de liste dans les 15ème et 16ème arrondissements, en visant Martine Vassal (LR) et son équipe à la tribune : « Certains pensent que cette élection va se gagner au nombre d’affiches. Nous pensons nous que c’est au nombre de neurones. » Et bam !
– La meilleure punchline du public : Dans la bouche de métro, à l’issue du meeting. Un groupe de petits vieux, qui font la campagne du candidat Berland discutent. Une dame : « Par contre, Richard Martin, le directeur du théâtre Toursky, est avec Bruno Gilles (Divers droite, dissident, Ndlr) !!? Ah moi je comprends pas. C’est un anarchiste lui ! »
– Le pire orateur (ou soutien) : Clairement Hélène de Héricourt, l’une des trois personnalités invitées sur scène, présentée comme une « experte en immobilier », qui va parler… d’éducation. Ou plutôt se perdre dans ses propos, parler d’école « incursive » ( à la place d’ « inclusive ») jusqu’au petit malaise et avant de se faire reprendre par les deux chauffeurs de salle : « on a malheureusement pas beaucoup de temps Hélène… »
– La mise en scène : Plutôt sobre, l’ambiance est tamisée dans les tons de bleu et violet. Sur la scène, un gros module 2020#BERLAND comme dans les grandes villes touristiques, un pupitre, trois drapeaux et un long banc à deux étages pour accueillir les candidats par secteur. Symbole, les deux chauffeurs de salle sont un ancien socialiste (Pascal Chamassian) et une ancienne adjointe de Jean-Claude Gaudin à la sécurité, Caroline Pozmentier.
– L’affiche : Le retour de la momie ! Avec des couleurs flashys. Mais Yvon Berland est très bien peigné avec des yeux bleus à faire fantasmer les mamies du Roucas Blanc. Et puis, ce slogan punchy : « Voir grand, agir vite ! »
– Les goodies : Aucun ! Même pas d’anciennes chaussettes de l’ancien de l’OM, Mamadou Niang, candidat LREM dans les quartiers nord.
– Le buffet : Peut mieux faire. La pizza est froide. Mais il y a de la quiche, des chips violettes et de la tapenade. Et toutes les couleurs de vin, du pastaga et des softs.