le Ravi de Plâtre attribué au maire PCF de Martigues Gaby Charroux pour sa gestion de la crise à l’office HLM la Semivim
« Pourquoi a-t-on construit le mur de Berlin ? On voulait faire le paradis mais ça n’a pas marché, dit un père à son fils. Alors on l’a caché. » Un mur, le maire PC de Martigues, Gaby Charroux, semble vouloir en bâtir un autour de son office HLM, la Semivim. Aux articles du Ravi et de Blast sur l’organisme, il a d’abord répondu par la menace et le mépris. Mais les faits sont têtus et la Semivim est perquisitionnée par la police judiciaire. Juste avant un conseil municipal, le parquet met en examen trois entrepreneurs et incarcère la directrice du patrimoine, Patricia Baptiste, et son compagnon, Adel Baha. Pour « corruption », « favoritisme », « prise illégale d’intérêt »…
Le maire lance enfin la procédure pour leur « licenciement ». Mais par l’entremise d’une simple « information » au conseil qui « ne donnera pas lieu à débat » n’autorisant ni l’opposition ni la majorité à s’exprimer. S’en est trop pour la minorité « EELV-LFI » qui se met en retrait. Qu’importe ! Charroux envoie un huissier chez Frédéric Grimaud (LFI), un de ses élus membre du conseil d’administration de la Semivim ! Tandis que Jean Sansone continue de creuser son sillon avec Sos Corruption, Grimaud, lui, a rejoint Anticor.
Alors, dans ses médias, le maire joue la surprise, dit son « écœurement » et sa « colère ». Pourtant, cela fait des années qu’il est alerté en interne. S’est-il interrogé quand la Semivim a envisagé de vendre pour 400 000 euros deux terrains à Adel Baha ? Mais qui, comme sa compagne Patricia Baptiste, faisait campagne pour l’édile. Oh, Gaby… En guise d’autocritique, on a vu mieux.