Ça la Fouque très mal
Ça s’appelle un soufflet, une gifle ou, plus littéraire, une talmouse ! Le 4 juin, la cours d’appel du tribunal administratif d’Aix-en-Provence a condamné l’association Abbé Fouque, une institution accueillant des mineurs placés et sous la coupe de la bourgeoise marseillaise depuis sa création en 1892, à la réintégration immédiate de Laurence M., avec paiement des arriérés de salaire. L’erreur de cette veilleuse de nuit des Saints-Anges, une maison d’accueil à caractère social, licenciée en janvier 2019 pour faute grave ? Avoir dénoncé auprès de l’inspection du travail des conditions de travail qu’elle estimait dangereuses pour elle-même et les enfants, ainsi que des incidents inquiétants à connotation sexuelle entre jeunes et dont la direction avait connaissance (Cf le Ravi n°168, 181,187). Des faits qui sont toujours à l’instruction. Ça la Fouque encore plus mal !