Signez et faites signer la PÉTITION pour soutenir le Ravi victime d’un procès-bâillon. Abonnez-vous, faites un don !
le Ravi a gagné une manche. Mais après avoir été relaxé face à un procès en diffamation pour son enquête « De l’Odel sous les ponts », le mensuel est toujours sous le coup d’une autre procédure concernant son article « Les élus d’abord, les enfants après ». L’Odel Var et son directeur ont réclamé la somme de 32 000 euros, de quoi menacer la survie du journal. le Ravi a pris un K-O en première instance au TGI de Draguignan. Lors du match retour à la cour d’appel d’Aix-en-Provence, la journaliste a été relaxée, les sommes réclamées ont été divisées par dix, mais le mensuel reste partiellement condamné.
Un procès bâillon, quèsaco ? Refusant de répondre à des questions légitimes, qui relayent les alertes de la Chambre régionale des comptes et les plaintes de salariés devant les prud’hommes, renonçant à faire valoir un simple droit de réponse, l’Odel Var attaque, sans sommation et à plusieurs reprises, en justice.
Le prochain round aura donc lieu à Paris devant la cour de cassation afin de faire reconnaître totalement la légitimité de l’enquête, son sérieux, ainsi que le droit à la satire. Déplacer le ring dans la capitale va permettre d’instruire le dossier devant une juridiction habituée à traiter du droit de la presse. Face aux coups en dessous de la ceinture, l’endurance est de mise. Mais elle a un prix ! Déjà 10 000 euros de frais pour couvrir les deux premières années de procédure…
Dénonçant le recours abusif à la justice, détournée afin de faire obstacle au débat public, nous appelons à soutenir le mensuel le Ravi. Nous souhaitons que l’arbitrage fasse droit à la liberté d’informer. Et que, même bâillonnée, la presse libre ne baisse jamais la garde !
De nouveaux signataires ont rejoint la liste des personnalités et organisations soutenant la pétition :
Raymond AVRILLIER (écologiste, maire adjoint honoraire de Grenoble); Gilles Balbastre (journaliste, documentariste); (Pierre BALLOUHEY (dessinateur, président de France Cartoons) ; François BEAUNE (écrivain); Fathi Bouaroua (co-président Emmaüs Pointe Rouge Marseille); Jean-Christophe BOULANGER (président du SPIIL, le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne) ; François BONNET (co-fondateur de Mediapart ) ; Fathy BOURAYOU (dessinateur, co-fondateur du Fidep, Festival international de la caricature, de la satire et du dessin de presse de l’Estaque); Nicole BRIEND (lanceuse d’alerte, Attac Carpentras); Michel CORDES (comédien) ; Alexandre FAURE (président de l’association Le Crayon) ; Nicole FERRONI (Chroniqueuse, humoriste) ; Benoît GILLES (rédacteur en chef de Marsactu ) ; Hervé KEMPF (rédacteur en chef de Reporterre ) ; HIGH KU (Dj des Chinese Man ) ; IMHOTEP (IAM); Vincent LANIER (Premier secrétaire général du SNJ, le syndicat national des journalistes) ; Bruno LE DANTEC (écrivain) ; Lisa GIACHINO (rédactrice en chef de L’Age de faire ) ; PAPET J (musicien, Massilia Sound System) ; Jean-Baptiste MALET (Prix Albert Londres 2018) ; Valérie MANTEAU (écrivaine, prix Renaudot) ;Teresa MAFFEIS (militante associative niçoise) ; Dominique MANOTTI (écrivaine ); Valérie Manteau (Prix Renaudot); Philippe MERLANT (co-fondateur de Reporter citoyen) ; Christian PHILIBERT (Réalisateur et scénariste) ; Edwy PLENEL (Directeur de la publication de Mediapart ) ; Raphaël PRADEAU (porte parole national d’Attac France) ; Philippe PUJOL (journaliste, prix Albert Londres 2014) ; Philippe PASCAL (lanceur d’alerte, lauréat du Bâillon d’or) ; Agnès ROUSSEAUX (journaliste à Basta !) ; Ivan DU ROY (cofondateur de Basta !) ; Denis SIEFFERT (directeur de publication de Politis ) ; Catherine SINET (Directrice de la publication de Siné Mensuel ), Emmanuel VIRE (secrétaire général du SNJ-CGT, le syndicat national des journalistes CGT), Sigolène VINSON (romancière).