Prise d’otage
La France a peur. Elle est prise en otage par une infime poignée d’activistes radicalisés. Minoritaires, ils organisent pourtant le blocage de l’économie, essayent d’assécher les pompes à essence, de bloquer les gares et les aéroports, pour conserver leurs privilèges. Ils entravent les réformes structurelles pourtant nécessaires afin de remettre en marche notre pays. Ces dinosaures extrémistes et jusqu’au-boutistes sabotent, comme des voyous irresponsables, les efforts des entreprises pour produire de la richesse au bénéfice de tous.
Ils n’hésitent pas à user de chantage, de violence et d’intimidation, dans le but de paralyser toute tentative d’en finir avec les lourdeurs bureaucratiques qui font obstacles à la création d’emplois. Ils s’opposent à ceux qui sur le terrain, loin des partis pris idéologiques, prennent tous les risques pour libérer l’initiative, déverrouiller le marché du travail, favoriser un dialogue social enfin moderne et adulte. Dans une inexorable fuite en avant alors que leur mouvement s’essouffle, ils veulent tout casser pour nous replonger au moyen âge. Refusons leur dictature ! Ne laissons pas ces terroristes imposer leur diktat !
Ceci n’est pas un éditorial (Euh, c’est une blague. Il est utile de le souligner ?). C’est l’Edito Ultime ! Celui qui vous évitera de lire (presque) tous les autres publiés depuis le début du conflit sur la loi travail.