L’État au secours de la PQR
Aides indirectes et directes. Cela fait longtemps que l’État soutient tous les médias. Dans la première catégorie, on trouve la défiscalisation des dons, des abonnements ou encore la TVA à taux réduit (2,1 %). Dans la première, les aides au pluralisme (faibles ressources publicitaires), l’aide au portage à domicile ou au développement. Cumulés, en 2020 on frôle au niveau national le milliard d’euros, avec les campagnes de pub lancées pour combler les pertes liées au Covid (1).
En Paca, malgré des ventes bien moindres que ses confrères, c’est La Marseillaise qui bénéficie le plus des aides directes. En moyenne 540 000 euros pas an entre 2016 et 2019, aide au développement compris. Contre 440 000 euros en moyenne pour La Provence et les deux titres du groupe Nice Matin.
Selon la préfecture de région, les quatre titres de la presse quotidienne régionale (PQR) bénéficient également via leurs préfectures « des publications d’annonces légales pour le compte de tiers (c’est-à-dire payées par eux) : enquête publique au titre des déclarations d’utilité publique, de l’aménagement commercial, etc. » Autre précision, seuls les deux quotidiens buccorhodanien « ont accès à la publication des marchés régionaux ou ministériels lorsqu’une insertion dans un journal d’annonces légales est requise (pour les marchés dont le montant est supérieur à 90000€) ». Pour des montants que la préfecture n’a par contre pas souhaité révéler…
1. Contre 1,5 millions d’euros pour le fond de soutien à l’information sociale et de proximité que touchent une dizaine de médias dans la région, dont le Ravi (20 000 euros par an, le plafond).
#SOS RAVI !
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