La gauche la plus bête

Un maire sur le départ, une droite divisée et fragilisée par une fin de règne marquée par le drame de la rue d’Aubagne, un candidat LREM désigné à moins de trois mois du scrutin… Pour ces municipales, la gauche marseillaise bénéficiait, avec les écologistes, d’un alignement des planètes exceptionnel. Mais les ambitions personnelles et son incapacité à sortir du système partisan et des cuisines d’appareil, comme de travailler avec la société vraiment civile, annonce des lendemains qui déchantent. Et un peu plus depuis que le secrétaire général d’EM ! a affirmé que les listes du parti présidentiel se retireront au second tour lorsqu’elles arriveront en 3e position dans les secteurs où le RN sera premier. Histoire d’éviter l’élection d’un maire frontiste dans une triangulaire, comme en 2014. Une sorte de prime à ceux arrivant en deuxième, qui risque de faire des dégâts…