Franz-Olivier Giesbert
Si le passage d’Olivier Mazerolle à direction des rédactions de La Provence est resté plutôt inaperçu, la nomination comme directeur éditorial de Franz-Olivier Giesbert par son ami Tapie débute en fanfare. Le 26 juin, le tout nouveau chargé d’une mission de réflexion sur les contenus et l’offre éditoriale du journal, s’est fendu d’un édito qui lui a valu les foudres du syndicat national des journalistes du quotidien régional et d’une partie de sa rédaction.
Au lendemain de la garde-à-vue de Martine Vassal, présidente LR du Département, et de l’audition comme simple témoin de Jean-Claude Gaudin himself dans l’enquête préliminaire du parquet national financier sur l’attribution des contrats de l’eau de la communauté urbaine de Marseille, « FOG » y remet en cause rien de moins que la partialité de la justice. Mieux, digne des chiens de garde de Paul Nizan et de Serge Halimi, il reprend carrément à son compte la défense de Martine Vassal ! Par contre, on attend encore son billet de soutien à un journaliste syndiqué que son ami Nanard a menacé de licenciement et copieusement insulté…
Si le Ravi avait « mauvais esprit », pour reprendre l’expression de l’ex directeur du Point, il pourrait se demander si la finalité d’un papier titré « Pour en finir avec la présomption de culpabilité » n’a pas également pour but de servir Tapie alors le parquet de Paris vient de faire appel du plan de remboursement des 404 millions d’euros qu’il a perçus grâce à un arbitrage jugé trois fois illicite. A la décharge des magistrats, l’homme d’affaire y a rejoué son rôle préféré, celui de bonimenteur : figurent notamment dans les actifs du groupe La Provence, des titres qui n’existent plus ou qu’il n’a jamais eus, à l’instar de Var Matin ! Mais chacun le sait, le Ravi n’a pas mauvais esprit. Alors que « FOG »…