Babouse, « ravissant » dessinateur…
Né dans le Nord Pas-de-Calais, Babouse s’essaie, sans succès, à l’accent marseillais : « ça va bieng ? » On l’a croisé à L’Humanité et milité avec lui à la CNT : ce qui est sûr, c’est qu’il ne fait pas dans le léger. Avec Babouse, Macron décapite les pauvres et Marianne taille des pipes aux frontistes. « Déjà dans l’utérus de ma mère, je dessinais des bisons et des chevaux » : précoce, donc, c’est en manifestant contre Devaquet et au Monde Libertaire qu’il fait ses premières armes avant d’intégrer la bande de Psikopat.
Drôle de camarade, candidat SNJ-CGT aux dernières élections professionnelles, que celui qui considère qu’il n’y a « rien de pire pour un coco que de bosser pour eux ». Fils de mineur et de cheminot, issu d’une famille de juifs laïcs « dont 80 % des membres ont été exterminés » Babouse ne fait pas dans la demi-mesure. Après avoir mis le boxon à Playbac Presse, c’est à Charlie où celui qui déteste autant Val que Siné, mettra les pieds dans le plat. Mais, au lendemain de la tuerie, c’est au Ravi que cet ami de Charb a trouvé refuge. Bienvenue chez toi, le Ch’ti !
S. B.