De quoi souffrent les quartiers dits « difficiles » ?
–UMP, Roatta : « Du manque de mixité sociale et ethnique et de ghettoïsation en périphérie des villes : ce n’est pas le cas à Marseille où les cités sont à l’intérieur de la ville. Il faut redonner des perspectives aux gens, un espoir, en revalorisant le travail et en luttant contre les discriminations. » –Gauche antilibérale : « Ils souffrent d’être relégués sur le plan social et démocratique et doivent bénéficier de mesures d’urgence : réhabilitation de l’habitat, développement des services public… » (Bové, Della Sudda). « D’une double exclusion : sans emploi, on ne peut pas entretenir un logement et on se retrouve dans une situation d’exclusion territoriale. » (LCR, Saint-Jean). « Il faut arrêter d’en faire des ghettos. Ce ne sera possible que si on règle les problèmes d’immigration, de logement et s’il y a un renforcement des services publics » (PCF, Coppola). –UDF, Salles : « Il y a un déséquilibre terrible avec les beaux quartiers. Il faut organiser le retour des services publics, dont la police, dans les banlieues. Un sous-préfet devrait y être domicilié pour représenter l’Etat. L’école doit avoir les moyens nécessaires pour faire surgir des pôles d’excellence dans les quartiers difficiles. » – PS, Caselli : « Ces quartiers souffrent de l’absence de grands services publics, du désengagement de l’Etat dans sa mission première : garder la cohésion républicaine. Ils souffrent aussi de la suppression par la droite de la police de proximité. Ségolène Royal va la remettre à l’ordre du jour. » – Verts, Moukomel : « D’un manque de services publics de proximité et de lieux de convivialité. Leurs habitants n’ont plus de lieu pour se rencontrer. Certaines zones n’ont même plus de commerce. Ces quartiers sont souvent mal construits, isolés et mal desservis par les transports en commun ».