Apocalypse now !
Au pire
La crainte de l’Apocalypse ne date pas d’hier ! Chargée de surnaturel, l’expression traduit la peur d’une catastrophe conduisant inéluctablement à la fin du monde. Moins religieux, mais débattu par les scientifiques, le concept d’anthropocène désigne notre ère, celle où les activités humaines impactent l’écosystème. Une situation qu’étudient les collapsologues, ceux qui théorisent l’effondrement de la civilisation industrielle.
Le dérèglement climatique n’est désormais contesté que par quelques illuminés, dont le président américain. Et ses conséquences ne sont pas toujours lointaines. Des études envisagent des scénarios où le climat en Paca serait, d’ici trente ans, comparable à celui de l’Afrique du Nord. Dès maintenant, les effets de la montée des eaux sont mesurables en Camargue ou à Gien, qui pourrait ne pas rester une presqu’île. Des espèces disparaissent…
Alors faut-il stocker des vivres au fond d’un bunker comme certains survivalistes ? Ou bien miser sur un deus ex machina technologique, en espérant que la science et la main invisible du marché trouvent toujours des solutions pour sauver le monde et la croissance ? Heureusement, le pire n’est jamais certain. Des alternatives face à la logique du chaos restent possibles. Et selon le GIEC, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, entre 50 et 70 % des solutions doivent être « mises en œuvre à l’échelon infranational ». En clair, à l’échelle locale. La nôtre.
Michel Gairaud
Au sommaire de la grosse enquête, publié dans le Ravi n°172, daté avril 2019. Actuellement chez les marchands de journaux en Paca :
p.8 & 9 Ça va péter ! p. 9 C’est quoi ça ? (lexique) p. 10 Le bunker est dans le pré p. 10 Tentatives d’inondation p. 10 & 11 les élus sortent à peine la tête de l’eau p. 11 Le strip dessiné de Tone p. 12 Faut pas s’effondrer ! p. 12 En un battement d’ailes