En roue libre !
Le courage des vélos
Après avoir avalé cet été des milliers de bornes en voiture dans la diagonale du vide et usé nos semelles sur les chemins de randonnée, les quelques kilomètres faits en vélo à la campagne avec les mômes gardent encore une saveur toute particulière. Et pas seulement parce que, pour l’occasion, nous avons ressorti du garage un vieux pliant italien trouvé par hasard abandonné près d’une poubelle marseillaise.
A bicyclette, pas besoin de carburant autre que ses mollets, ni de permis et encore moins de pass ou de masque… On passe (presque) partout et le rapport à l’environnement du haut de sa selle invite autant à la lenteur qu’à la contemplation, au détour, à la pause et à l’échange. Au point d’ailleurs de se demander pourquoi on n’enfourche pas plus souvent notre monture. Il faut dire que le peu de place faite aux cyclistes dans la cité phocéenne à de quoi rebuter. Et l’on n’a pas le courage de notre collègue qui a été jusqu’à gravir pour cette enquête le Ventoux ! Pas de doute, pour mieux saisir la place faite à la « petite reine », l’inventivité de ses amateurs comme leurs difficultés, le Ravi a mouillé le maillot. Et pas question de se cantonner à Marseille.
En ville comme à la campagne, qu’il soit moyen de transport, objet de loisirs, de passion, de tension ou de polémique, on a mis les deux mains dans le cambouis. Avec l’envie, en cette rentrée vraiment « pas pareille », d’apporter autant de réflexion qu’une respiration. Lever le pied, changer de braquet. Et toujours, aux autoroutes et aux lignes droites, préférer les chemins de traverse. Toutes et tous en selle !
Nos collègues de L’âge de faire et d’Altermidi se sont eux aussi fendus d’un dossier « vélo ». Promis, juré, le Ravi ne leur a pas « sucé la roue » ! N’hésitez pas à les lire.