le Ravi de A à Z
A comme abonnement
Soulignons par un calcul purement égoïste (Adam-smithien) que l’abonnement fait du Ravi une lecture d’un rapport qualité / prix rare : 22 euros pour 308 pages annuelles, c’est 7 centimes la page. Le bulletin est page 24.
B comme bénévole
Le journal est réalisé pour beaucoup bénévolement. Impossible en effet, à ce jour, de payer tout le monde ! Mais, pour une part, c’est aussi un choix : celui d’offrir par exemple un espace à des journalistes salariés par ailleurs qui, avec un pseudo, peuvent s’exprimer en toute liberté dans nos colonnes.
C comme contrôle technique
Notre « contrôle technique de la démocratie » : la page 3 du Ravi où l’on photographie tous les mois le fonctionnement d’un conseil municipal ordinaire…
D comme dessin
Il y a de moins en moins de dessins de presse. Pourtant, ils sont pour nous un indicateur de l’impertinence des journaux. Nos dessinateurs ont carte blanche pour exprimer partis pris et mauvaise foi. Pourvu qu’ils soient drôles (notion certes très relative) et qu’ils respectent les personnes.
E comme enquête
Nous nous efforçons de publier des enquêtes documentées, contradictoires, vérifiées. Tous les mois, dans le Ravi une « grosse enquête » est consacrée à une actualité ou un sujet sur lequel nous voulons mettre l’accent… du sud.
F comme fond
Notre envie est d’offrir un espace de débats, capable sans prétention d’aborder des dossiers de fond. Quitte à prendre le « risque » de parler de sujets réputés dans les rédactions non « vendeurs » parce que trop complexes ou rébarbatifs. le Ravi, le mensuel rigolo qui ne craint pas si nécessaire d’être chiant !
G comme gourmet
Vous avez déjà préparé une recette de la chronique « cuisiner, c’est déjà résister » ? Exercice conseillé à tous les gourmets.
H comme hypnose
Je suis détendu. Je suis bien. Je remplis le bulletin d’abonnement au mensuel le Ravi, page 24. Je suis heureux.
I comme irrévérence
L’irrévérence est le maître mot de notre ligne éditoriale. Difficile sans être prétentieux de se décréter « irrévérencieux ». Nous nous fixons un devoir d’irrévérence à l’égard des pouvoirs économiques, médiatiques, politiques…
J comme journalisme
le Ravi n’est pas réalisé que par des gens qui font profession de journalisme. Mais dans une société où communicants et experts font le spectacle, ce mensuel cherche à renouer avec les fondamentaux d’une corporation décriée, souvent à juste titre : collecter, vérifier l’information et en rendre compte avec indépendance.
K comme kyrielle
Sans vouloir vous noyer sous une kyrielle de mots, le Ravi a une audace suprême : écrire des articles de plus de trois lignes. Tous les spécialistes affirment pourtant qu’il faut faire court. Très court.
L comme lecteur
le Ravi propose à chaque lecteur d’être co-propriétaire du journal mais aussi un de ses acteurs : en informant la rédaction, en diffusant le titre, en faisant vivre l’association qui édite le mensuel. Et, à l’occasion, en écrivant des articles.
M comme militant
Nous privilégions le débat aux affirmations de principe. le Ravi n’a pas de programme ou de solutions clefs en main à proposer. Nous sommes des militants… de l’info. (Cf « O comme objectif »)
N comme niveau
Promis. On va s’efforcer de monter le niveau.
O comme objectif
Nous voulons rompre avec le ton insipide et faussement « objectif » de nombreux médias. En assumant des rubriques volontiers pamphlétaires, en décrivant sans fard des faits parfois dérangeants. Sans nous définir, pour autant, comme un journal d’opinion .(Cf « M » comme militant)
P comme proximité
Pour nous, information de proximité ne rime pas avec querelles de clochers, championnat du nombrilisme, presse de comptoir. le Ravi fait le choix de parler de Nice à des Marseillais, de Toulon à des Avignonnais, d’Arles à des Dracénois et ainsi de suite…
Q comme quiproquo
Levons un quiproquo. le Ravi n’est pas un bulletin paroissial. Pourquoi ce nom ? C’est un clin d’oeil à la crèche provençale. Un santon y représente toujours un « Ravi », les bras levés. Une sorte de fada du village, de naïf ébahi. Et si c’était un sage ?
R comme rencontres citoyennes
Autour du Ravi, la Tchatche, qui édite le journal, multiplie les « rencontres citoyennes » et les interventions dans les débats publics, sur les ondes de la FM, dans les collèges et les lycées, dans les prisons…
S comme satire
Nous voulons être un journal sérieux qui ne se prend pas au sérieux.
T comme crash-test
Tous les mois, notre « crash-test de la culture » interroge les politiques culturelles en Paca. Et ce n’est pas toujours de la confiture !
V comme voyage
le Ravi a l’âme nomade. 2 à 3 fois l’an, la rédaction « crèche » dans une ville de la région pour réaliser un numéro spécial. Ravissant bien entendu.
W comme whisky
Il n’y a pas que le pastis dans la vie !
X comme xénophobie
Nous donnons la parole à toutes les sensibilités politiques. Mais nous n’inviterons jamais à la Grande Tchatche, notre émission sur la FM marseillaise, des représentants d’extrême droite dont la xénophobie est le fonds de commerce.
Y comme yuppie
Pas de yuppie parmi les trois salariés (dont deux journalistes) du Ravi. Ils touchent royalement un Smic amélioré.
Z comme zapping
L’époque est au zapping. Textes et images circulent à flux tendu. Pour le meilleur… et pour le pire. L’idée du Ravi : prendre le temps d’enquêter, d’écrire, de lire, de découvrir, de s’informer…
Michel Gairaud