Comptes d’apothicaire

septembre 2008

10rv55charmag_senat1.jpgNon ! Non ! La parité ne s’est pas instaurée d’elle-même aux sénatoriales. C’est la révision du code électoral qui impose désormais que « chaque liste [soit] composée alternativement d’un candidat de chaque sexe ». Sans doute la règle la plus simple, elle en cache cependant d’autres bien plus complexes. D’abord le mode de scrutin : il dépend du nombre de sénateurs à élire. En l’occurrence dans les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute Provence, il sera majoritaire (car les deux départements ne disposent que d’un sénateur). Dans les Alpes-Maritimes et les Bouches-du-Rhône (5 et 8 sièges), en revanche, la proportionnelle sera de mise. Et là encore, le calcul se compliquera. Il suivra la règle de « la plus forte moyenne, sans panachage, ni vote préférentiel ». En résumé, les listes de candidats obtiendront autant de sièges qu’elles obtiendront de « quotients » (à savoir la division du nombre de suffrages exprimés par le nombre de sièges à pourvoir). Les quelques voix restantes sont alors distribuées selon la règle de « la plus forte moyenne »

A.M.

Imprimer