A-t-on besoin des intermittents du spectacle ?
– Gauche antilibérale : « Bien sûr. Il faut d’ailleurs accéder aux demandes de leur mouvement social » (Bové, Della Sudda). « Il faut un nouveau statut, qui sorte les travailleurs de la culture de la précarité, qui reconnaisse leur rôle de service public et leur apporte des droits et un salaire minimum décent » (LCR, Saint-Jean). « L’émancipation des hommes et des femmes passe par la culture à laquelle il faut attribuer 1 % du PIB. » (PCF, Coppola). –UDF, Salles : « Bien sûr ! On ne peut pas faire du spectacle qu’avec des salariés permanents. Il faut donc donner aux « intermittents » les moyens de vivre. À condition de ne pas mettre tout et n’importe quoi dans cette catégorie, comme des emplois permanents déguisés. » –PS, Caselli : « Bien entendu ! Et il faut faire des propositions pour qu’ils soient dotés d’un statut véritablement sécurisé. Ce qui n’est pas actuellement le cas, le mot « intermittent » veut bien dire ce qu’il veut dire. Faisons preuve d’imagination… » – Verts, Moukomel : « Arrêtons les coupes sombres dans les budgets de la culture ! Il ne faut dénigrer aucune culture au profit d’une autre. Ce sont des facteurs de lien social ! » –UMP, Roatta : « Oui, ils sont au c?ur de la culture. Mais leur statut doit être réformé, il y a eu des dérapages. Les premiers à incriminer se sont d’abord les grandes structures comme les télévisions qui abusent de ce système. Nous devons par la réforme arriver à plus de cohérence. »