RN : le grand remplacement
Le RN pratique le « grand remplacement » ! La preuve : le parti d’extrême droite l’applique dans les Bouches-du-Rhône pour le casting de ses têtes de liste aux municipales…. A Marseille, outre le chef Stéphane Ravier, Bernard Marandat est le seul qui avait déjà mené la bataille en première ligne en 2014. Dans les six autres secteurs, ce seront des nouveaux, tous issus des rangs de la bande à Ravier. Dans le reste du « 13 », seuls Maximilien Fusone a sauvé sa tête aux Pennes-Mirabeau ainsi que son ancien collègue Philippe Sanchez qui, lui, se retrouve à Vitrolles.
Une tendance que reconnaît sans peine le patron du RN13, Laurent Jacobelli. Attention, dit-il, « s’il y a de nombreux primo-candidats en tant que tête de liste, nombre d’entre eux étaient déjà dans nos rangs ». Comme Hervé Itrac à La Ciotat. Mais, à Saint-Rémy-de-Provence, le RN présente un ancien du… Modem ! Et, à Gardanne, l’ancien patron d’une liste « citoyenne ». Une volonté d’« ouverture », dixit Jacobelli qui explique à ses têtes de liste que ce qui compte, c’est « l’ancrage ». En clair, la victoire, ce n’est peut-être pas pour tout de suite…
D’aucuns voient dans cette stratégie la volonté d’un Ravier afin de s’assurer une réélection au Sénat. Mais apparemment, il n’y aurait pas que dans le « 13 » que le RN rame pour faire ses listes. Au point, nous dit-on que, dans le Var, Frédéric Bocaletti aurait repris contact avec des anciens qui étaient allés voir du côté du Parti de la France ou des comités Jeanne, plus fans de Jean-Marie que de Marine. C’est frais !