Bon baiser de Facho-land !
J. Bompard : « Pour commencer vous semblez ignorer que le statut de la fonction publique protège les agents des licenciements arbitraires. Je n’ai donc pas, comme vous le dites, réduit "violemment" le nombre d’employés de mairie »
le Ravi : De très nombreux témoignages recueillis par nos journalistes corroborent le fait que ces suppressions de postes ont été réalisées dans un climat délétère et violent.
J. Bompard : « La municipalité n’a pas privatisé "un grand nombre" de services publics… elle n’en a privatisé aucun (…) Il est faux de prétendre que la ville ne subventionne que des associations qui nous font "allégeance" »
le Ravi : Ce sont pourtant des faits avancés par les conseillers municipaux de droite et de gauche qui ont été, à chaque fois, étoffés d’exemples lors de notre enquête.
J.Bompard : « Vous affirmez que "la bibliothèque d’Orange croule sous les ouvrages d’extrême droite attestant de l’idéologie des Bompard" mais vous n’apportez aucun élément à l’appui de cette affirmation. »
le Ravi : Notre journaliste a pu vérifier personnellement combien les livres d’extrême droite sont sur-représentés comparativement à une bibliothèque municipale lambda. Ouvrages d’auteurs antisémites, collaborationnistes, se trouvent non loin des récits de Jean Mabire sur l’épopée de la division Charlemagne (les SS français), ou des textes conspirationnistes d’Emmanuel Ratier, le fils spirituel d’Henry Coston. En réalité, la liste est longue !
J. Bompard : « Vous citez M. Aliot selon lequel j’aurais "voulu participer à la liquidation de Le Pen père en participant à une opération de diffamation contre la fille". Cette accusation est totalement fausse et d’une certaine manière diffamatoire à mon égard. »
le Ravi : Par sa déclaration, Louis Aliot ne fait qu’illustrer les inimitiés qui existent entre Jacques Bompard et le clan Le Pen. Jacques Bompard dément, Louis Aliot confirme. Une chose est certaine : lorsque nous avons voulu vérifier cette information, Jacques Bompard n’a pas souhaité nous recevoir ni nous répondre.
J. Bompard : « La "Jeuno-phobie" que vous décrivez à Orange n’existe que dans les fantasmes d’opposants aigris par leurs insuccès électoraux répétés. Sur un point cependant, vous avez en partie raison : les résidences de l’Aygues sont dans un état de délabrement inacceptable (…) Il me faut toutefois porter à votre connaissance, puisque visiblement vous l’ignorez, que le gestionnaire privé de l’Aygues, la société Mistral Habitat, n’est responsable que devant le conseil général de Vaucluse… »
le Ravi : M. Bompard, relisez attentivement l’article en question. Les gens qui dénoncent votre politique vis-à-vis de la jeunesse ne sont pas tous vos opposants politiques ; nous expliquons quelles sont les responsabilités de l’office HLM et les vôtres dans la dégradation de ce quartier.
J. Bompard : « Concernant les associations, soit vous êtes mal renseignés, soit vous êtes de mauvaise foi. Les associations orangeoises sont environ 300 à se partager chaque année une aide municipale d’un montant global de 3,7 millions d’euros (…) Nous sommes fiers de compter des clubs qui accèdent à l’élite… »
le Ravi : Sans nier que l’élite soit représentée à Orange dans certains domaines, nous attestons que la politique délibérée orangeoise en défaveur des centres sociaux a de fait atomisé la pratique du sport loisir pour les jeunes et les adolescents.
J. Bompard : « Nous avons signé avec la CAF un contrat petite enfance qui a permis d’augmenter la capacité d’accueil des crèches et des haltes-garderies… »
le Ravi : Contrat avec la CAF conditionné par le versement annuel d’une subvention de 1 000 euros au centre social Oustau de l’Aygues, que vous honnissez par ailleurs, le qualifiant de « social juste par le nom »…
L’enquête « Bienvenue à facho-land » est parue dans le Ravi n°95 daté avril 2012. Vous pouvez en lire des extraits sur notre site en cliquant sur ce lien.