L’argent, le nerf de la crise
Face à la crise financière internationale, il n’y aurait donc qu’un seul remède : l’austérité, la réduction méthodique des dépenses publiques, la modération ou le gel des salaires. Le seul enjeu de la présidentielle serait de déterminer, pour les candidats « sérieux » selon les commentateurs « objectifs » de la campagne qui débute, la bonne posologie du médicament que nous serons de toute façon obligés d’avaler. Tous ceux qui affirment dangereusement le contraire sont, au pire, des populistes, au mieux, des utopistes.
L’argent, c’est bien connu, c’est le nerf de la guerre. Et la crise mondialisée est justement celle d’un système à bout de nerf. Nous consacrons ce mois-ci un cahier « Festi’Fric » pour réfléchir à ce qu’est la vraie richesse, sur l’usage social et solidaire des monnaies qu’il serait possible d’inventer. Une manière d’investir des débats trop souvent confisqués au motif de leur technicité et du caractère immanent des règles économiques.
Ce mois-ci également, un exemplaire du Ravi coûte 60 centimes de plus qu’auparavant. Le prix du mensuel régional qui n’abuse pas sur les hausses, n’avait pas augmenté depuis 4 ans. Impossible de différer cette décision plus longtemps ! Mais volontairement, nous ne modifions pas le montant des abonnements. Le message reste le même : informer a un coût, l’indépendance d’un journal se finance. A vot’ bon cœur, M’sieurs Dames !
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